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Pauline Sikirdji étudie le piano et le violon dès son plus jeune âge, notamment au CNR / Conservatoire Régional de Paris. Elle choisit de chanter et se forme auprès d’Anne-Marie Rodde au Conservatoire Nadia et Lili Boulanger. Parallèlement, elle devient l’une des élèves comédiens de l’Ecole du Théâtre National de Chaillot. À 20 ans elle rentre au CNSM / Conservatoire National Supérieur de Paris en chant, dans la classe de Malcolm Walker.
Elle se perfectionne quelques années plus tard aux côtés de Guy Flechter, puis au CRR de Paris en cycle concertiste de musique baroque.
Au cours de ses études, elle chante le prince Orlofsky dans la Chauve-Souris au CNSM, Hänsel dans Hänsel et Gretel à la Sibelius Academy d’Helsinki et Ino dans Semele au CRR, dirigée par Stéphane Fuget.
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À l’Opéra de Lyon en 2012, elle est l’Enfant dans L’Enfant et les Sortilèges dirigé par Martin Brabbins et mis en scène par Grzegorz Jarzyna.
Elle interprète les rôles de Dorabella dans deux versions de Cosi fan tutte , l’une dirigée par Andrew Stapple pour le Friends of Jordan Festival à Amman en Jordanie, l’autre au Théâtre du Ranelagh à Paris, Rosine dans Le Barbier de Séville mis en scène par Pierre Thirion Vallet avec l’orchestre de la radio roumaine, Shoushane dans Gariné au Théâtre de l’Odéon à Marseille ainsi que Mercedes dans Carmen mis en scène par Radu Mihaileanu, et dirigé par Vincent Renaud, en tournée en France.
Elle participe à plusieurs créations d’opéras contemporains comme Galla Placidia d’Antonin Servière (Honoria) avec l’Arcal et la Fondation Royaumont, et The Invader Opera d’Eric Sweeney au Théâtre Royal de Waterford et à l’Opéra de Wexford. Lors de la Nuit Blanche à Bruxelles en 2015, elle chante les Three voices de Morton Feldmann, co-produit par la Chapelle Musicale et le Théâtre de la Monnaie.
Au Festival d’Aix en Provence l’été 2015, elle est Zora dans Svadba d’Anna Sokolovic dirigé par Dairine ni Mheadhra et mis en scène par Ted Huffman et Zack Winokur. L’opéra tourne ensuite dans divers théâtres, à l’Opéra Nantes-Angers, au Grand Théâtre du Luxembourg et au Festival de Ljubljana. À l’Opéra de San Francisco en avril 2016, Pauline est engagée dans une nouvelle production de Svadba, mise en scène par Michael Cavanagh.
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Elle côtoie par ailleurs d’autres styles musicaux, comme le jazz ou la musique transculturelle : en 2014 elle est l’une des invités de Fabrizio Cassol au Théâtre National de Bruxelles et elle entame la création d’un cycle de mélodies composées par le flûtiste Magic Malik sur des poèmes de Francis Ponge. Ils sont par ailleurs en concert à l’Abbaye de Royaumont en 2016, aux côtés du percussionniste indien Prabhu Edouard.
Au cours de l’été 2016, elle revient au Festival d’Aix en Provence avec Debussy dans le spectacle Et tâchons d’épuiser la mort dans un baiser de Marc Lainé, et fait ses débuts au Festival de Beaune dans Didon et Enée (2nd Witch) et Actéon (Hyale) avec les Talens Lyriques dirigés par Christophe Rousset.
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L'hiver 2016 sur la POP/Péniche Opéra Paris, elle crée la pièce musicale Féminines, mise en scène par Constance Larrieu et Didier Girauldon.
Au printemps 2017 elle chante en exclusivité Johannisbaum de Suzanne Giraud sur un texte de Pascal Quignard, à l’occasion de la sortie de son livre Le chant du Marais, à l’Hôtel de Soubise à Paris.
Quelques récitals jalonnent son parcours: Les sept chansons espagnoles au Théâtre Mogador, un Hommage à Kurt Weill et Dame Nature en duo avec la pianiste Marine Thoreau la Salle aux Archives Nationales et au Petit Palais, De Berlioz à Ravel présenté par Felicity Lott pour le Festival en Côtes Basques, en partenariat avec l'Opéra de Lyon.
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Pauline chante également au théâtre. À sa sortie du conservatoire, elle intègre la compagnie de Mathieu Bauer avec lequel elle se produit sur de nombreuses scènes nationales. Elle est l’une des interprètes principales des trois spectacles :
- Tristan et… d’après Tristan et Isolde de Wagner - 2009
- The haunting melody (la mélodie fantôme) - 2014
- Dj set (sur) écoute - 2016 - actuellement en tournée